Jill a pris sa retraite en 2018 après avoir passé plus de 30 ans à travailler dans le secteur à but non lucratif des services de développement à Ottawa. Elle connaît bien l'importance de la liaison avec les partenaires communautaires, les donateurs, la gouvernance des conseils d'administration, l'élaboration des budgets et le respect de l’obligation de rendre compte.
En janvier 2005, le fils de Jill a été tué alors qu'il était sorti pour célébrer son 22e anniversaire. Au cours des 12 années suivantes, Jill et sa famille ont passé énormément de temps devant le tribunal ainsi qu’à l'extérieur, au fil d'une longue audience préliminaire, d'un procès et d'appels. Cette expérience s’est avérée longue et épuisante. Mettant sa douleur à profit, Jill s'est portée volontaire pour participer à plusieurs comités afin de s’assurer de faire entendre la voix des victimes, des survivants et des survivantes. Pendant deux ans, elle a été membre du comité consultatif des victimes de l'Ontario et du Nunavut, où elle s'est engagée auprès des responsables fédéraux des services correctionnels et de libération conditionnelle, plaidant en faveur de l'amélioration des services et des droits des victimes par le biais d'une participation active et de discussions. Jill a également participé à des activités avec le Centre canadien de ressources pour les victimes de crimes dans le passé.